[Réflexion] "Les limites de ma langue sont les limites

**Jo999** Sam 29 Déc - 2:49

L'idée sous-jacente au novlangue (in '1984' de George Orwell) est que si quelque chose ne peut pas être dit, alors cette chose ne peut pas être pensée durablement faute de renforcement par l'échange. La question soulevée par cette supposition est de savoir si nous définissons toujours la langue ou sommes parfois « formatés » par elle.
Par exemple, peut-on ressentir l'idée de liberté si nous ignorons ce mot ?
Cette théorie est liée à l'hypothèse Sapir-Whorf et à la formule de Ludwig Wittgenstein : « Les limites de ma langue sont les limites de mon monde ».

from http://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue

Etes vous d'accord avec cette formule ? Pensez vous à des cas concrets déjà rencontré ?

Nomys Sam 29 Déc - 14:02

c'est une théorie très simple à prouver.

le fait est que pour l'humain ne pas savoir nommer une chose entraine le fait que le plus souvent on ne l'a voit pas du tout...

les inuits on plus d'une vingtaine de mots pour désigner la neige tandis que le français s'en contente de 2 ou 3; cela crée des manières de voir la neige différentes et donc des manières de la pensé et de la "voir" très différentes...

après pour en arriver à un truc extreme comme le mot "liberté", à mon avis c'est une aspiration tellement forte qu'elle peut se passer de mots, mais rien n'est sûr...

...

Nabooru Sam 29 Déc - 18:05

Les limites de ma langue ... moi j'sais faire des tas de trucs avec ma langue. Razz

aziarhyn Mer 2 Jan - 15:46

effectivement pour parler de quelque chose, il faut nommer la chose...mais peut on parler de limite, dans le mesure ou des centaines de neologismes sont créés chaque année depuis la nuit des temps?
certains relevent du jargon technique, d'autre se font oublié aussi vite qu'ils ont été créé, d'autre sont extremement allambiqué et ne sont en fait que pignolage d'intello-elitiste, et d'autre enfin sont utiles à tous.

En soit la création des mots vient tout naturellement du besoin de la pensée de les concevoir pour se structurer elle-même.
Donc je ne parlerai pas de limite mais d'approche différente.
petit exemple concret : Le Soleil : en français est un male, on peut rapprocher ça de Dieu le père,etc...
The Sun : en anglais il est assexué comme tous les objets, le soleil est une chose pas une entité
Die Sönne : en Allemand le soleil est de sexe féminin, quelle rapport culturel cela change-t-il par rapport à l'image du soleil?

Et si on reprend le principe du mot Liberté : plutot que de se demander si sans le nommer la pensée serait limiter du désir de liberté, on pourrait se demander quelle sont les réelles limite de ce qu'implique le mot liberté telle que la pensée la concoit.

stan laurel Lun 24 Mar - 15:52

quand on est en prison dire le mot liberté ne suffit pas a se penser etre libre et quand on en sort de la avec le vent carressant enfin ses cheveux pour la premiere fois depuis des mois la on sait qu'on l'est il vient tout seul a la bouche se mot ...... comme un sentiment. Nous avons inventé ce terme pour designer ce sentiment ce n'est pas le terme qui cree le sentiment apres qu'il y ait des difference des sexe parmis les languages concernant tel ou tel mot lui attribuant du meme coup des conotations differentes prk pas pour reprendre l'exemple d'en haut faudrait demander a un allemnad ce qu'il en pense ^^ (ou du moins ce qu'il en sait dans sa propre tradition)

(ps et non je n'ai pas fait de taule Very Happy

hehe)

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