[Sortie expo] Louise Bourgeois à Beaubourg

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Louise Bourgeois au Centre Pompidou
du 5 mars au 2 juin 2008
au Centre Georges Pompidou à Paris
12 €, TR 9 € / 10 €, TR 8 €, selon période
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En collaboration avec la Tate Modern de Londres, cette rétrospective d’une des plus importantes artistes de la seconde moitié du XXe siècle, présente près de 200 œuvres réalisées par Louise Bourgeois entre 1938 et 2007. Elle insiste particulièrement sur les dix dernières années de création de cette artiste âgée de 96 ans qui ne cesse de renouveler son langage artistique.
Peintures, sculptures, installation, dessin, gravure sont répartis dans trois grands espaces du Centre Georges Pompidou pour mieux évoquer la richesse et la diversité d’une œuvre en perpétuel renouvellement. (source)



Née en France en 1911 et vivant à New York depuis 1938, Louise Bourgeois est une des artistes majeures de la fin du 20e et du début du 21e siècles. Traversant divers mouvements artistiques comme le surréalisme, l'expressionnisme abstrait, le minimalisme, elle développe un langage personnel qui rejoint les pratiques les plus contemporaines et exerce une grande influence sur de nombreux artistes. Son oeuvre, qui oscille entre figuration et abstraction, obéit à une logique subjective, basée sur l'émotion, la mémoire, la réactivation des souvenirs d'enfance.

L'exposition est présentée en deux parties : un parcours chronologique dans la Galerie 2 et une "exposition dans l'exposition" dans la Galerie d'art graphique du Musée, réunissant dessins, gravures et sculptures de petit format pour rendre compte de la permanence de certains thèmes et de la diversité des techniques et matériaux employés.(source)

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Voilà, vous avez à peu près tout sur cette expo.
J'envisage d'aller la faire ce mois-ci (au pire en mai) avant qu'elle ne ferme.
S'il y a des interessés n'hésitez pas à vous faire connaitre ici

Moi! Moi! Moi!

Mais pas c'weekend... -_-

Oki, et moi pas dispo le samedi 12 sauf si rentrés avant fin d'ap midi ^^ (soirée des arts asiatique à 19h30 à Collégien, donc départ de paris gare-de-lyon 18h45 max).
Les autres WE du mois sont encore libres.

Week-end du 12/13 pris mais je peux peut-être me libérer le samedi (coupe de judo de mon vieux club oùet je vais voir les anciens et faire un peu d'arbitrage).

Je ne suis pas beaucoup branché art mais l'araignée, je veux la voir de plus près... absolument !

Nan te tracasse pas on fera ça un autre WE. Quitte à faire autant éviter que l'un ou l'autre ayons à être tenu par le temps

Petit up.

MAJ : date actuellement posée au samedi 26.

Comment que je vais faire mon gros chiant mais le 19, je suis pris (préparation des 90 ans de la grand-mère) mais le 26, je suis total free pour l'instant !

miiiiiiiii syoupairrrrreeeeeee je vais essyer de me liberer ^^

Bion ! Alors aux dernières nouvelles ce sera le samedi 26.
Date à laquelle sont libres Nab, Brouco, et moi.

Petit up.
Nous nous rendrons donc à l'expo samedi (26).
rdv 14h30 sur le parvis entre Beaubourg et l'IRCAM ca vous va ?

Vendu!

Acheté !

Je ne pourrai peut-être pas m'éterniser en soirée mais je serai bien présent

Comme je l'ai dit pour le rendez-vous de ce soir à St Michel : je ne pourrai, en fin de compte, pas être là.

Donc on reste sur 14h30 sur le parvis? (c'est quoi l'IRCAM?)

Si Brouco ne vient pas il ne reste plus que toi Nab', donc dis-moi si 14h30 te va, on peut faire plus tôt, plus tard...
L'IRCAM c'est Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique, le batiment à droite de Beaubourg, avec ses statues colorées et animées.

Review.

Louise Bourgeois.
"Comme ça", à première vue, ceux qui ont entendu le nom savent vaguement que c'est une Française installée aux USA, une vieille dame un peu barrée, qui travaille depuis les années 40, une "vieille" artiste, quoi. Eventuellement, on a croisé son araignée géante aux Tuileries, mais on a peut-être pas détaillé la chose, et puis en plein air, c'est joli.
On connaît d'elle surtout ses "jeunes" travaux, des totems de bois, déjà un peu étranges, des compositions expérimentant couleur et matière, mais rien de particulièrement dérangeant.
On ne s'attend donc pas forcément à la "descente" à laquelle nous invite cette exposition.


On se glisse, de pièces de bois plus ou moins brutes, et des croquis écharpés, à des créatures fondues, scultpées, des matières mises à l'épreuve, des sujets ambigus et amputés. Le marbre semble fondu, la cire brûlés, les sculptures improbables. Une maison de poupée guillotinée. Un homme doré, hyperréaliste, mais sans tête, pend dans le vide. Une chimère décapitée, une femme-village aux formes molles, des choses organiques, des choses, tout simplement. Puis des poupées trop cousues, du vaudou maison, trop rose et trop chair, trop agrafé, trop sucré et piquant, des aiguilles, des petits corps mignons et massacrés. Une petite poupée maman en train d'enfanter, visiblement dans la douleur...

Puis les pièces. On en veut presque à Christophe Gans, franchement, on sait maintenant où il a pompé Silent Hill. De lourdes portes de bois renferment de petites chambres d'enfants, décorées de coussins brodés et de poches de sang. Les vieux objets peuplent la pièce. Un miroir met en exergue ce petit camion de pompier, et ces intestins de cire. La maison de son enfance, encore et toujours miniaturisée, empalée, abîmée, fondue, tranchée.

Les araignées de métal envahissent des cages de grillages où pendent des bijoux, des montres, des clés. Des vertèbres. Des prothèses. Un labyrinthe de métal, une poussette, une chaise électrique. Des fémurs de boeuf servent de cintres à de vieilles dentelles. Des tapisseries en lambeaux décorent les outils orthopédiques. On est pas très à l'aise... Les araignées étendent leurs pattes plus ou moins géantes, on se glisse d'une pèce à l'autre en rasant les murs. On est confiné, et on est pas fier.

Des mannequins s'enlacent, amoureux bicéphales, des aquarelles délavées, des peintures gribouillés, une écriture à la hache. Des têtes cousues, patchworks aux orifices béants, des poupées-foetus sur des tables d'opération. Une minuscule figurine de cire se tord de douleur sur un lit d'hôpital, un homme pleure la tête entre les mains.

Puis un peu de calme, un certain retour en douceur. Des photos, des tissus, des aquarelles dont la violence semble enfin plus expérimentale que vécue. Comme des questions posées sans torture intérieure.

On ressort de cette exposition avec un air de déjà-vu cauchemardesque, une douce amertume et beaucoup de respect pour une "vieille" artiste qui a mêlé ses peurs et ses fantasmes à toute matière qu'elle a touchée.

A bientôt,
Nab'

Très juste review, rien de mieux à redire,
merci Nab

L'expo dure jusqu'au 2 juin, il n'est donc pas trop tard pour ceux qui hésitent.
Tout en sachant que votre billet donne donc accès à l'exposistion temporaire, à la seconde partie à l'étage en dessous ainsi qu'à toute la partie art contemporain de l'étage.
Donc vous en avez pour votre argent.

je sais pas si j'aurai le temps mais je vais essayer de mis rendre, je connaissais peu de chose de Louise Bourgeois, a voir donc ^^

Nomys, mister troll, un peu d'humour n'a jamais tué personne.
J'ai joué à tous les Silent Hill hein...

"- Il dit qu'il voit pas le rapport."

J'ai du laisser un bout de cerveau dans mon lit ou bien je ne comprends rien à cette disgression sur Christophe Gans.
Je me suis fait exactement la même remarques en voyant la salle des Cellules, que l'on se serait cru dans Silent Hill et, en rigolant, que ce salaud de C.Gans avait finalement du pomper sur elle ! (humour humour, quel malvenu au sein d'une exposition... c'est tout la faute à Nab' ! )
Où est le problème de dire qu'au vu de l'exposition de Louise Bourgeois on aurait pu voir là une source probable d'inspiration de Christophe Gans pour son film Silent Hill, en plus du jeu vidéo en lui même ça va de soit. Bien sûr en poussant un peu plus loin, on pourrait se demander si le titre de Keiichiro Toyama n'a pas eu des oeuvres de Louise Bourgeois, aux cotés de D.Lynch ou H.P.Lovecraft dans ses inspiration. Mais c'est vrai que celà reste très hypothétique, ces oeuvres les plus similaires à l'univers de Silent Hill (les Cellules) datant des années 1990, on peut plus facilement penser que ce sont juste des courant d'inspiration parallèles.

Le fait est, pour en revenir à nos cellules grises, que C.Gans a réalisé un film à l'esthétique assez fidèle au jeu vidéo certes, mais que celà n'empêche pas nombre de scènes d'avoir été retravaillées ou crées de toute part en dehors du jeu vidéo de base, et dans lesquelles l'aspect est comparable à certaines pièces de Louise Bourgeois. Même si c'est sûrement pur hasard.
Il n'empêche.

De toutes façons le glauque ne date pas d'hier, avant Saw il y eu dejà sont lot de tripperie Ferdinand & sadisme Inc. Je pense aux Hellraisers de Clive Barker par exemple.